Une seule solution, l’abolition ?

Jusqu'ici, Parresia a essayé de comprendre ce qui n’allait pas dans le fonctionnement actuel de la police et a abordé des potentielles solutions. Et pourtant, pour certain.e.s, tout cela ne sert à rien, car le vrai problème est en réalité le concept même de “police”. L’institution policière, problématique par essence, ne peut que produire violence et abus, et pour lutter contre ceux-ci, il ne faut pas réformer la police, mais l’abolir. Totalement.‼️

Dans ses précédents contenus, Parresia vous a parlé des causes structurelles des violences policières. La politique du chiffre, le racisme, le manque de formation… On a aussi  évoqué ces pays où la police semblait mieux faire son travail. On vous a rappelé vos droits face aux policiers. On a abordé les failles du Comité P qui, dans notre pays, est chargé de surveiller la police. On vous a demandé votre avis sur les body-cams ou le désarmement des policiers. Bref,  Parresia a essayé de comprendre ce qui n’allait pas, et de parler des solutions envisagées.  Et pourtant, pour certain.e.s, tout cela ne sert à rien, car le vrai problème est en réalité le concept même de “police”. L’institution policière,  problématique par essence, ne peut que produire violence et abus, et pour lutter contre ceux-ci, il ne faut pas réformer la police, mais l’abolir.  Totalement.

La police moderne est historiquement liée au maintien de l’ordre, c’est-à-dire à la protection des intérêts des dominants, qu’il s’agisse des autorités impériales, de celles de la Cité, ou, plus proches de nous, de l’Etat. L’Etat, comme on le dit souvent, a le monopole de la violence légitime : il est le seul à détenir le droit et le pouvoir d’exercer la violence, afin, normalement, de protéger les citoyen.ne.s. Tel est le contrat liant Etat et administré.e.s.  Mais en fait, la police n’est pas seulement le bras armé de l’Etat, comme nous l’expliquait Alexandre, car cette formule, quoique très juste, est incomplète pour les “abolitionnistes” : la police est le bras armé de l’Etat, oui, au service de celui-ci, et donc du pouvoir. La mission de protéger les citoyen relèverait en réalité de la fiction, c’est juste qu’il est moins coûteux et plus efficace en termes d’image de faire croire que l’Etat  protège, via la police, plutôt que d’envoyer l’armée à la moindre contrariété et d’être absents le reste du temps.En travaillant, officiellement, sur la poursuite des criminels et la résolution d’enquêtes, en patrouillant dans les rues, la police fait croire qu’elle est là au quotidien pour protéger le peuple, et que l’usage de la répression n’est qu’exceptionnel. Le raisonnement ne manque pas de logique. C’est vrai que quand la police réprime, elle s’en prend surtout aux moins privilégié.e.s : le reste de la société ne s’en rend pas compte, et la police peut continuer son travail de maintien de l’ordre social. Mais quand des personnes qui n’ont en général pas de problèmes avec la police s’engagent dans des mouvements de contestation,  on constate souvent avec surprise, - ou avec un rire jaune - que ces contestataires font connaissance à leur tour avec la répression du bras armé de l’Etat. On le voit par exemple pour certains militant.e.s écologistes, qui non-seulement subissent à leur tour des violences policières, mais que l’Etat ne fait même plus semblant de protéger en temps normal.Le contrat est donc rompu en même temps qu’il se révèle dans sa véritable nature : parce que vous contestez l’ordre dominant, vous serez désormais pris pour cibles vous aussi. Telle est la mission de la police.

“Slave patrols”, “brigade nord-africaine” et chasseurs de vagabonds : les origines problématiques de la police

Dans son livre sur  “la domination policière”,  Mathieu Rigouste explique que les violences policières ne sont pas des accidents, et qu’elles proviennent du fonctionnement même de l’institution. Il analyse la reproduction du schéma colonial dans les pratiques policières à l’oeuvre en France aujourd’hui et explique par exemple que certaines bridages comme la BAC (brigade anti-criminalité), sans doute parmi les plus “connues” dans la mesure où elle opère surtout en milieu urbain, applique une politique de harcèlement des zones dites “sensibles” qui se base notamment sur la théorie du “seuil de tolérance”. Cette “supercherie intellectuelle” pensée dans les années 70 explique que le racisme est dû à la trop grande présence “d’étrangers” (comprendre : les non-Blancs) en France. Quand le “seuil de tolérance” est dépassé, la société ressent le besoin de s’occuper du problème elle-même. La police doit donc intervenir  et contrôler davantage les non-Blancs, afin qu’ils ne fassent pas de “bêtises” risquant de nourrir l’exaspération ressentie naturellement par la société dominante. Il se trouve qu’aujourd’hui, les “zones sensibles” sont toujours celles habitées majoritairement par les personnes dites “défavorisées”, c’est-à-dire minorisées et précarisées, à savoir des non-Blancs. Mais les liens entre l’emblématique BAC et le schéma raciste et colonial ne s’arrêtent pas là, ils sont historiques et organiques. D’abord, même si c’est anecdotique,  il est intéressant de noter que les premières BAC ont été crées dans le département de Seine-Saint-Denis , le fameux 9-3, dont le numéro, 93, est celui de l’ancien département de Constantine lors de la colonisation française en Algérie... L’ancêtre de la BAC est très précisément la  brigade nord-africaine, créée dans les années 30 pour “encadrer” les “quartiers musulmans” de Paris habités par les “indigènes” algériens venus travailler en métropole à l’époque de la colonisation.  A l’instar de la brigade nord-africaine qui était surtout composée de cadres colons d’Algérie, la BAC est composée de plusieurs “anciens de la guerre d’Algérie” et fut fondée par Pierre Bolotte, ancien haut fonctionnaire aux colonies.

Aux Etats-Unis, les origines problématiques de la police semblent encore plus flagrantes puisqu’elles découlent directement des “slave patrols”, ces milices d’hommes Blancs “chasseurs d’esclaves” qui surveillaient les Noir.e.s et traquaient les esclaves et leurs activités.  Dans les villes du Sud des Etats-Unis, ces patrouilles se “professionnalisèrent” pour surveiller les Noir.e.s et dans les zones rurales, leur rôle fut, après l’abolition de l’esclavage, de contrôler ces masses d’anciens esclaves vus avec méfiance par les anciens esclavagistes. Ce qui est intéressant, c’est que des lois anti-pauvres, comme celles interdisant le vagabondage, renferment le piège tendu sur les personnes Noires qui, certes, n’étaient plus des esclaves, mais entraient désormais dans l’illégalité puisqu’elles avaient été “libérées” sans aucune réparation ou forme de compensation. Beaucoup d’anciens esclaves furent donc condamnés à errer dans les rues, sans ressources, sans logement, et devirent à ce titre des “vagabonds” qui pouvaient se faire arrêter. En France aussi, l’ancienne brigade nord-africaine n’a fait pour le coup que récupérer les pratiques anti-”clochards” et prostitués pour les appliquer aux colonisés de l’époque.
Les Etats-Unis ont exporté le modèle de leurs différentes milices “professionnalisées” dans les pays étrangers où les U.S.A créèrent des forces de contre-insurrection pour soutenir les régimes despotiques alliés. Ces techniques furent ensuite reprises pour mater les mouvements contestataires américains.

A Londres, les premières polices métropolitaines furent créées à la fin du 19ième siècle dans un contexte de grèves ouvrières, de manifestations d’artisans et de soulèvement irlandais anticoloniaux. Londres décida alors qu’il serait plus intéressant de recourir à une “force de préservation de la paix” plutôt qu’à l’armée afin d’échanger “protection” (de la propriété privée, contre les grévistes…) contre contrôle des populations. Là aussi, une loi anti-vagabonds vint compléter le dispositif en mettant au travail forcé des sans-abris pour soutenir l’industrie . Ce modèle de police fut ensuite exporté dans plusieurs villes des Etats-Unis.

Pour les abolitionnistes, c’est très clair : les origines de la police montrent à quel point celle-ci a été conçue dès le départ comme une force répressive au service des dominants. Si les personnes racisées, anciennement colonisées ou esclavagisées, en ont été le principal laboratoire, on peut voir le lien avec la protection des intérêts capitalistes dans leur ensemble. La police n’a donc jamais eu pour but de protéger la population, mais de maintenir l’ordre dominant.

Contre le réformisme

Le mouvement Black Lives Matter, né suite à l’assassinat de George Floyd, a remis l’abolitionnisme au centre des débats sur la police aux Etats-Unis. Pas seulement parce que l’histoire de George Floyd a soulevé les foules, mais aussi parce que son meurtrier, le policier Derek Chauvin, avait fait l’objet de nombreuses mesures visant à réformer la police : il avait été signalé plusieurs fois en interne, et avait bénéficié de nombreuses formations, que ce soit sur les préjugés raciaux ou les manières d’éviter l’escalade lors des interventions. Un des grandes revendications du mouvement abolitionniste est le définancement de la police : pourquoi donner plus de moyens à une institution qui a pour but essentiel de perpétuer les logiques de domination ? Définancer ? C’est contre-intuitif. Lorsqu’on parle de services publics, on critique souvent le manque de moyens alloués par un Etat de plus en plus acquis aux logiques néo-libérales. Au bien-être collectif, on oppose des politiques de privatisation, où les services censés bénéficier à chacun.e et réaliser des missions d’intérêt public doivent de plus en plus laisser place à l’autonomie et à la “responsabilisation”.  L’éducation est sous-financée, les hôpitaux aussi, les CPAS doivent faire du chiffre en réduisant leurs dépenses… Si le coeur du problème des autres services publics se trouve dans le désinvestissement financier de l’Etat, pourquoi n’en serait-il pas de même pour  la police ? Après tout, on vous l’a expliqué, les policiers aussi sont sommés de faire du chiffre. Ils doivent traquer les délits mineurs et “coller des amendes” pour rapporter de l’argent. Ils n’ont plus l’occasion de poursuivre les “vrais crimes” et doivent arrêter des “petits délinquants” pour remplir des quotas justifiant qu’ils fonctionnent correctement. Mais pour les abolitionnistes, c’est simple : la police est déjà trop présente. Dès ses origines, elle a eu pour  mission de traquer les personnes opprimées.  Qui dit plus (+) de financement, dit plus de police. Qui dit plus de police, dit plus de répression, et d’oppression.

C’est pourquoi l’une des grandes revendications du mouvement abolitionniste est le définancement de la police. Ce n’est pas une utopie, parce que plusieurs grandes villes des Etats-Unis ont mis en oeuvre ce changement de politique. Suite au meurtre de George Floyd, l’argumentaire “réformiste” a été en quelque sorte discrédité,  et les groupes de pression ont intensifié leur campagne pour définancer la police. Des villes telles que New-York, Los Angeles, Chicago, Baltimore ont revu à la baisse le budget alloué à la police. La ville d’Austin, au Texas, a réduit son budget policier d’un tiers.

Bien sûr, il  ne faut pas confondre définancement et privatisation. On pourrait tout à fait imaginer que la fin du financement de la police soit motivée par une logique néo-libérale poussée à l’extrême, où on reviendrait à une société de propriétaires qui se paieraient des milices privées pour être en sécurité dans une société devenue violente et invivable pour les personnes plus vulnérables.  Plus aucun service public ne serait financé, y compris celui de la police, et ce serait la loi du plus fort. L’optique abolitionniste est toute autre. Les villes américaines qui ont définancé la police ont alloué le budget libéré aux services médicaux, scolaires, à des fonds pour les sans-abris et à des programmes conçus pour imaginer un nouveau type de justice.  L’idée est qu’au lieu de financer la répression, on investit dans le progrès social. Le but est de construire un autre type de société.

De la justice réparatrice à la justice transformatrice

Moins investir dans la sécurité pour davantage financer les besoins de la communauté, pourquoi pas ? Mais comment faire lorsqu’il s’agit de rendre justice, de punir l’auteur.ice d’un crime, de prévenir la délinquance ? Comment s’y prenaient les sociétés qui vivaient sans Etat, en tribus, en villages, en communauté diverses mais sans prisons ni police ? Ces modes de vie, sans les idéaliser, étaient en fait basés sur les liens communautaires entre individus.  Lorsqu’un manquement à la loi survenait, le problème était réglé au sein de la communauté, entre personnes qui se connaissaient. Des formes de réparation étaient prévues pour la victime et/ou sa famille. En tout cas, le.la fautif.ve  n’était pas envoyé dans une prison qui lui ferait encore plus de mal que de bien, et avait la possibilité de se réinsérer dans la communuté, c’était justement le but de la réparation. Bien entendu, la justice n’était pas toujours rendue de façon équitable, voire très peu, en fonction du contexte, de l’époque, des communautés, et de bien d’autres élèments, et  le.la fautif.ve ou même le.la victime pouvaient se voir attribuer des sanctions injustes. Mais, sans tomber dans l’exotisme et l’anachronisme, il s’agit surtout de conserver l’idée de communauté, de valeurs partagées  et de mécanisme de solidarité et de réparation à échelle humaine, dans un cadre démocratique et une optique de progrès social, et en se rappelant qu’ont bel et bien existé des sociétés  sans police, institution étatique au service des dominants, et sans ces mouroirs massifiés et déhumanisants que sont les prisons.

Aujourd’hui, concrètement, il s’agirait, ou plutôt il s’agit - car ces solutions sont déjà expérimentées - de recréer une société de communautés, avec des liens réels et forts au sein de quartiers, de villages, de districts, de villes.
La stratégie abolitionniste est en effet fondée sur 8 étapes, qui ont été popularisées par la campagne #8ToAbolition aux U.S.A. L’une d’entre elles est fortement liée au contexte américain (retirer la police des écoles) mais les autres rejoignent les revendications des mouvements anti-police dans plusieurs pays: définancer la police, désarmer, décarcéraliser (supprimer les prisons), décriminaliser  la survie (retirer les lois anti sans-abris, les peines contre les “petits” voleurs.euses précarisé.es, les lois anti-drogues ou prostitution, les lois anti sans-papiers…), investir dans l’auto-gestion des communautés, fournir un logement sain à chacun.e et financer les services sociaux et les soins à la personne plutôt que la sécurité.Ce serait une erreur de penser que l’abolitionnisme et la justice transformatrice ne visent qu’à prévenir et réparer les crimes  qui se passent dans la sphère publique, comme les vols, agressions ou meurtres. Dans le livre Beyond Survival : Strategies and Stories from the Transformative Justice Movement, on recense plusieurs situations pratiques  de crimes et de conflits où on choisit de se passer de la police, que ce soit pour assurer la sécurité d’un quartier ou organiser une fête dans un cadre safe. **Même pour des crimes qui se déroulent souvent dans la sphère privée, comme les abus sexuels à l’encontre d’adultes ou d’enfants, et qui sont entourés d’un immense tabou, la justice transformatrice propose une approche qui là encore se base sur l’intervention de travailleur.euses psycho-sociaux et la prise en charge de la victime par un vrai groupe de soutien. Quant à l’auteur.ice de l’abus, il s’agit là aussi de le.la responsabiliser, de l’empêcher de nuire à nouveau et de l’amener vers une voie éventuelle de guérison, grâce à un “contrôle social fort”, comme l’expliquait  Gwenola Ricordeau dans un entretien au magazine Axelle, qui explique que “l’incarcération ne fonctionne pas”.  Et pour prévenir les abus, c’est la communauté qui doit exercer un contrôle social fort sur ses pairs. Pour les abolitionnistes,  la répression ne sert ni à la résilience de la victime, ni à la prévention.

On voit que l’abolition consiste en fait en une approche globale,  motivée par la conviction que,  tout d’abord, la criminalité baisse voire disparaît lorsque les services à la communauté (éducation, solidarité, logements, santé physique, santé mentale…) sont mieux assurés.Ensuite, la communauté, à l’échelle d’une rue, d’un quartier,  doit pouvoir prévenir les conflits de tout type et les crimes, grâce aux liens réels existant entre les habitant.e.s , aux dispositifs d’entraide, aux actions sociales sur le terrain menées par et pour les habitant.e.s.Enfin, lorsqu’un problème survient, la victime et  le.la responsable doivent être pris en charge, et des mécanismes de réparation  être mis en oeuvre.

Sur ce dernier point, on pense à la justice réparatrice, qui intéresse même les institutions étatiques. Une  fois que le crime a été commis, qu’une victime existe, que l’auteur.ice, jeté.e en prison, trouve les ressources pour s’amender et que les deux parties sont prêtes à essayer un dialogue, la justice réparatrice peut prendre place.  Mais la justice transformatrice, quant à elle, se situe plus en amont et a pour but de prévenir la criminalité, de faire naître et multiplier des communautés à échelle humaine, et de remplacer la répression par la restauration. Dans “Abolir la police - Echos des Etats-Unis”, Mariame Kaba, “figure de proue du mouvement abolitionniste” explique que la violence d’un système influence forcément les relations entre les gens, et que pour  lutter contre les injustices entre êtres humains, il faut forcément revoir le système. Pour bien comprendre les mouvements d’abolition de la police, il faut retenir que le concept de justice transformatrice en est le coeur et constitue un véritable projet de société.

Sans police, comment assurer sa sécurité, comment éviter l’anarchie ? Critiquer la police, oui, mais de là à  vouloir s’en passer ? Et pourtant, même si elle reste confidentielle dans le monde francophone, l’approche abolitionniste ne paraît plus si décalée aux Etats-Unis, pays dit démocratique où le complexe “industrialo-carcéral” est  tellement important. Après tout, on se passe déjà de la police dans tellement de cas, ne serait-ce que parce qu’on n’ose pas  y recourir, qu’on ne veut confier certains problèmes intimes à des inconnu.e.s, ou encore parce qu’on est issu d’une minorité qui fait historiquement partie des cibles privilégiées de la police.  Et combien de crimes ne sont pas considérés comme tels,  comme  les écocides ou les politiques néo-libérales précarisant encore plus les plus fragiles ?  Ca n’a rien à voir ? Pourtant, pour les adeptes de l’abolition de la police, ou plutôt de la justice transformatrice, c’est exactement pareil : les lois sont souvent injustes, la prison est une torture qui n’apporte rien, ni aux victimes, ni aux criminels, et notre société n’a pas pour but d’assurer le bien-être de chacun.e. On ne peut donc pas faire confiance à la police qui, comme son histoire le montre, vise à préserver l’existence d’un ordre social dysfonctionnel.Démanteler une institution dont les racines posent fortement  question, en Europe comme aux Etats-Unis, et poser un regard lucide sur notre société, avec pour but de la transformer… On peut penser que c’est utopique, mais on peut se réjouir que des personnes, des penseurs, des mouvements, osent encore rêver d’un autre modèle de société, lorsque celle que nous avons construite est aussi inéquitable.

Ines Talaouanou
24/12/2023

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