
Amâna, une promesse tenue
Il faut bien commencer quelque part, mais par quel bout prendre une telle histoire ?
On commence par un mot !
Un mot avant tous les autres.
Un mot de contexte !
Pendant ce voyage,
On a discuté avec des jeunes organisant des visites de Jérusalem pour faire entendre le narratif palestinien.
On a tenté des acrobaties avec les circassiens de Birzeit.
On a écouté des dizaines d’activistes, visité des associations, des fermes, des ONG, pour que toustes nous expliquent comment on peut résister sur un territoire si méthodiquement occupé.
Et puis on les a rencontrés.
Au cœur du camp d’Aïda, au centre culturel d’Al Rowwad.
Cette première rencontre a tout changé.
Nous devions y passer deux après-midis, et au final, quatre d’entre eux ont embarqué dans le bus et ont voyagé à nos côtés.
Ils sont restés autant que l’occupant le permettait.
Première rencontre avec la troupe Al Rowwad, et cours de dabké.
Motasem, l’aigle royal de la bande, nous a montré comment nous y prendre.
On était toustes si heureux·ses, et entraîné·e·s par la musique, on en oubliait où nous étions.
Quand Haitham a dû s’arrêter, s’asseoir à mes côtés et se frotter énergiquement la cheville…
je voyais sa douleur.
Dans cette effervescence, nous l’avions chambré sur ce que nous pensions être sa fatigue, genre “on est plus fort que toi à ta propre danse !”
Et là, on a reçu notre première claque.
Première, parce que ce voyage nous en promettait beaucoup, beaucoup d’autres.
Il a dit :في السابعة عشرة من عمره، اخترقت رصاصة قناص إسرائيلي كاحله. اليوم، هو بخير، لكن الألم أحيانًا يصبح كهربائيًا ويُجمّده.
A 17 ans, une balle d’un sniper israélien a traversé sa cheville. Aujourd’hui, ça va, mais parfois, la douleur devient électrique et le fige.
Il a dit… et on n’a pas su quoi dire. Alors il s’est levé, et on a continué à danser.
Pour commencer on peut aussi dire ce que nous sommes !
On pourrait dire ce que nous sommes
Ou ce que nous ne sommes pas ?
Nous ne sommes pas des journalistes, ni des reporters de guerre,
Nous ne sommes pas des historien·nes, ni des expert.e.s.
Nous ne sommes pas autre chose que ce que vous voyez :
Bruxellois·es, pluriel·les, intergénérationnel·les.
Nous sommes vous.
Et depuis ce voyage, nous avons toustes une promesse au bord des lèvres, un feu qui brûle au creux de nos ventres.
Nous nous devons de raconter ce qui nous a été raconté, de vous montrer ce qui nous a été montré, de vous faire entendre ce qui nous a été confié.
Simplement, sans artifice.
Nous sommes vous.
Nous sommes vous et à leurs côtés.
Le podcast
A écouter dans ce podcast :
[Mauvais genre]
La playlist
Les articles

Il y a des images qui marquent plus que d’autres, surtout quand on est une enfant de 8 ans. Les images percutent et s’imprègnent dans les récits; elles façonnent notre vision du monde.

La compagnie Alrowwad et Les Ambassadeurs d'expression citoyenne vont s'emparer de la scène du Varia pour faire entendre des récits palestiniens.
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“J’ai toujours grandi avec le mot Palestine”







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